Concert orgue et choeurs
C’est quand ?
Le dimanche 9 novembre à 16h
C’est où ?
A la métropole Notre-Dame-des-Doms
Dans le cadre d’Avignon Terre de Culture 2025 – Bourges Capitale Européenne de la Culture 2028
Et pour le 25ème anniversaire de l’inscription d’Avignon au Patrimoine Mondial de l’UNESCO
REQUIEM DE SCHUMANN
UNE CEREMONIE IMAGINAIRE AVEC Gabriel FAURE et René VIERNE
CANTATE DOMINO CANTICUM NOVUM, CREATION D’Isabelle CHAUVALON
DIMANCHE 9 NOVEMBRE A 16 H
Métropole Notre-Dame-des-Doms
Solistes, chœur mixte, chœur de femmes et d’enfants
Ensemble instrumental et orgue
Liszt : Ave Maria pour voix de femmes et orgue
Schumann : Requiem pour solistes, chœur mixte, ensemble instrumental et orgue
René Vierne : Messe basse opus 8 pour harmonium ou orgue
Gabriel Fauré : Messe basse pour voix de femmes avec accompagnement d’orgue ou harmonium
Chauvalon : Cantate Domino pour 2 chœurs et 2 orgues, création
. Raphaèle Andrieu, soprano
. Clélia Moreau, alto
. Patrick Garayt, ténor
. Adrien Djouadou, basse
. Chœur Cantabile – Catherine Chaine, direction
. Chœur de femmes du Conservatoire de Bourges – Pascale Verheecke, direction
. Ensemble instrumental Cum Jubilo
. Anne-Cécile Brielles, violon
. Sylvie Negrel, violon
. Luc Ballestro, alto
. Florence Marie, violoncelle
. Michel Lucquin, contrebasse
. Augustin Belliot, orgue
. Luc Antonini, orgue
. Pascale Verheecke, direction
. Frédéric Chaine, direction
Partenariat entre la Métropole Notre-Dame-des-Doms d’Avignon et
la Cathédrale Saint-Etienne de Bourges, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO
Edito de l’association :
Dans le contexte exceptionnel de célébration des 25 ans d’Avignon Capitale Européenne de la Culture et de Terre de Culture 2025, nous nous associons pleinement avec les 33èmes Automnales, au projet de la Ville d’Avignon, par un jumelage avec le CRR de Bourges dont la candidature comme capitale Culturelle en 2028 a été soutenue par la Ville d’Avignon.
Dans ce contexte la compositrice Isabelle Chauvalon a créé une oeuvre. Cette œuvre au caractère festif, « Chantez au Seigneur un chant nouveau » d’après le Psaume 97, est écrite spécifiquement pour le chœur mixte à 4 voix Cantabile de Villeneuve-les-Avignon, pour le chœur à 3 voix de femmes et d’enfants du CRR de Bourges, et pour les deux orgues de la Métropole Notre-Dame-des-Doms, l’orgue de chœur Cavaillé-Coll et l’orgue Doré Italien de Piantanida, placé en tribune. Volontairement courte et percutante, cette œuvre va illustrer sur le plan musical chacune des phrases qui composent ce Psaume, dans une joie exaltée et débordante.
Le complément de programme sera composé du « Requiem » de Robert Schumann et des « Messes basses » de Gabriel Fauré et René Vierne. Le « Requiem » Op. 148 est une œuvre en neuf mouvements de Robert Schumann pour chœur et orchestre . Composée en 1852, elle fut publiée en 1865, huit ans après la mort du compositeur. Sa durée est d’environ 33 minutes.
En l’absence de tout manuscrit, on peut penser que la « Messe basse » de René Vierne, publiée en 1914 – un an après celle de son frère Louis –, a été écrite vers 1902 (à cette époque, R. Vierne est organiste de l’orgue de chœur), mais plutôt entre 1904 et 1914, période de son titulariat au grand orgue de Notre-Dame des Champs. La « Messe basse » de Gabriel Fauré a toute une histoire. En effet une première version de cette messe fut écrite pour le village de Villerville, en Normandie, en 1881, en collaboration avec André Messager. En 1907, lors de l’édition, le « Gloria » fut supprimé, le « Kyrie » de la plume de Messager fut remplacé par un « Kyrie » de Fauré lui-même. Celui-ci s’était montré tout heureux d’avoir mis sur pied cette messe avec une chorale d’adultes qui le changeait de la Maîtrise d’enfants dont il disposait à la Madeleine. Voici ce qu’il écrit en septembre 1882 : « J’ai fait un long et très agréable séjour à Villerville chez mes amis Clerc. J’ai trouvé là un groupe de très bons musiciens et quelques jolies voix de femme, et de cet ensemble de bonne volonté est résultée l’exécution d’une petite Messe de ma composition avec accompagnement d’un petit orchestre. Malgré la gaîté des répétitions, ou peut-être à cause de la gaîté des répétitions, l’exécution a été excellente et cette maîtrise improvisée, aussi jolie à voir qu’agréable à entendre m’a un peu reposé de ma sévère Madeleine ! »